28/12/2008

Je changerai tes larmes en diamant

En réalité, je commence à me lasser du noir.
Je me disais que les couleurs étaient plus vraies à coté du noir. Par contraste.
Je me disais que le noir était pourvu d'un pouvoir magique qui faisait naître le choses au milieu de rien.
Peut-être n'est-ce rien.
Mais alors, quelle couleur?
Quel nom de couleur pour changer les larmes en diamant, le bois en fer, la boue en or?
Toutes ces peaux, qui glissent les unes derrière les autres, les unes dans les autres, les unes en dehors des autres.
Qu'y a-t-il à l'intérieur? si la beauté est un puit, qu'y a-t-il à l'intérieur? Est-ce que la beauté n'est pas autour de ce vide?
Et non le contraire.
J'ai longtemps cru que la beauté était un univers où se formerait une planète. Peut-être est-ce davantage le nuage à la mer et l'étendue que leur séparation contient, l'étendue qui les rassemble. Peut-être est-ce le coffre, et non le trésor.
Faire semblant.
Ce faire semblant paraît gorgé de promesses lumineuses.


J'ai changé de visage. J'ai changé de corps. J'ai changé.
La fameuse question qui remonte en surface - qui suis-je? - amène sur son sillage une multitude d'autres questions; et avec elles quelques décisions. (et il ne s'agit pas de résolutions. Rituel auquel je n'adhère pas vraiment.)
J'ai tellement envie de retourner à Londres.

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